Le 21 avril, une date déjà entourée dans le calendrier des fans de cyclisme. En effet, la 42e édition
du circuit du Mené aura lieu, une nouvelle fois, sur le territoire costarmoricain.

Même formule, même date, pour un circuit qui regroupe les meilleures équipes de jeunes cyclistes élites du Grand Ouest et au-delà, depuis plus de quatre décennies. « C’est la dernière course en France avec cette formule de coureurs tous âgés de moins de 23ans. Ils concourent entre eux, entre jeunes. Si elle est unique c’est grâce aux deux étapes qui ont lieu dans la journée : un contre la montre le matin et une course en ligne l’après-midi », déclare Cyril Conan, maire de Saint-Jacut-du-Mené et membre du comité du circuit du Mené. Le 21 avril, 24 équipes feront le déplacement avec six coureurs chacune de moins de 23 ans.

« Le circuit du Mené devient un tremplin pour accéder au monde professionnel pour de nombreux jeunes. Pour exemple concret, les trois premiers coureurs de notre palmarès de l’année dernière sont devenus professionnels cette année », confie-t-il. Des coureurs professionnels connus sont passés par le circuit du Mené. C’est le cas de Valentin Madouas, Warren Barguil, David Gaudu, Julian Alaphilippe ou encore Elie Gesbert.

Deux grandes épreuves pour les coureurs

La journée débutera à 8h15 par le contre-la-montre individuel, qui aura pour départ la commune de Saint-Gouëno, avec une arrivée à Plessala. Avant le départ de la course en ligne de l’après-midi, une présentation des équipes et des coureurs sera réalisée par le speaker Damien Martin. « Les personnes qui le souhaitent pourront venir manger, grâce à un espace restauration (frites, saucisses….)».

À 14h15, les coureurs s’élanceront pour la course en ligne, de 138 km, Saint-Jacut/ Saint-Jacut. 20 communes seront alors traversées, avec quelques difficultés comme des côtes prononcées mais également l’ascension du point culminant des Côtes d’Armor : le mont Bel Air. «Le public est assez friand de cette étape du circuit. Il y en a certains qui passent même par des routes de traverse pour suivre les coureurs. Néanmoins il est important de souligner que pour les personnes qui souhaitent rester à Saint-Jacut, la course est retransmise en direct sur écran géant.»

Les coureurs passeront entre autres l’après-midi par : Trébry, Saint Glen, Merdrignac, Plessala, Moncontour, Saint-Goueno, Le Gouray, Saint-Gilles-du-Mené, Colinée. En parallèle de la course en ligne, une petite course de 5 km 600 est organisée pour les catégories Open 2-3 et Access 1-2, avant que la grande course n’arrive à Saint-Jacut. Les coureurs réaliseront cinq tours de circuit pour « que les spectateurs puissent les voir, voir aussi qui va accéder au maillot jaune. Il y en toujours certains qui font leur pronostic, tient celui-là il lui manque 20 secondes par exemple.

Les deux épreuves, celle du matin et de l’après-midi combinées, puisqu’on calcule le meilleur temps entre les deux. Il y a un peu d’adrénaline à ce moment-là car il y a parfois quelques secondes d’écart entre deux coureurs. Par exemple l’année dernière le coureur qui est arrivé premier avait seulement 4 secondes d’avance sur le second, donc ça met du piment, l’ambiance est également à son comble avec le speaker quand il donne les temps en direct et les secondes qui séparent les concurrents. C’est vraiment un moment super pour le public », précise Cyril.

Une formule qui séduit

La journée sera animée par le célèbre speaker Damien Martin, speaker officiel du circuit du Mené depuis de nombreuses années et également speaker sur le Tour de France, « On a été la première organisation avec une notoriété à lui faire confiance. Il a passé le concours ASO (Amaury Sport Organisation) et c’est lui qui a été retenu pour le tour de France, on l’entend sur les étapes d’arrivée notamment ».

Dernière course en France avec cette formule, le circuit du Mené ne cesse de plaire. Cyril Conan, loue la fidélité des sponsors qu’ils soient privés ou publics mais également des équipes, des coureurs et des bénévoles, « Si on tient depuis 42 ans c’est parce qu’on est bien entourés que ce soit par nos sponsors privés et publics. Grâce aux équipes et aux coureurs car sans eux il n’y aurait pas de courses. Mais aussi grâce à nos 120 bénévoles, qui assurent la tenue de l’événement d’année en année. C’est un événement ancré dans le territoire, très attendu par le public ».

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L’article est disponible dans l’Hebdo de la semaine.