Le Gouray : Soirée cinéma aux vendredis de la Grange

Dans le cadre des rendez-vous jeunesse programmés par l’ODCM, en lien divers partenaires, une soirée cinéma sous la grange est organisé le vendredi 11 juillet à la Grange aux abeilles.

Au programme : De 15 h à 18 h : ateliers photos et ateliers street art. À 18 h 30, cinéma sous la grange – Makan et Nationalité immigré -en présence de Ghanwa Rana, Soso Soumaré et des membres de l’association. À 20 h : repas. 20h30 : concert de Glenn Besnard avec Ollo. 22h : cinéma sous les étoiles – L’agriculture c’est y jouable dans le Mené ? et Safrana ou le droit à la parole – en présence des membres de la SPCM, Soso Soumaré et des membres de l’association A4.

Quatre courts métrages seront donc à l‘affiche :

Makan de Ghanwa Rana. 11′. 2023

C’est l’histoire de beaucoup d’entre nous. Ceux qui ont quitté leur pays, leurs familles, leurs langues. Pour une vie nouvelle, peut-être meilleure.

Nationalité immigré de Sidney Sokhona. 70′. 1975

Un ouvrier mauritanien, Sidi, travaille en France. Comme la plupart des ouvriers immigrés, il est employé aux travaux les plus pénibles et les plus dangereux. Sidi et ses camarades sont exploités d’une façon systématique et permanente, aussi bien par leurs patrons que par leurs propres compatriotes qui ont toujours à proposer des cartes de travail truquées, des taudis où les immigrés achètent au plus haut prix leur droit au sommeil. Mais aux prises avec le racisme et l’exploitation économique, les travailleurs immigrés se concertent, s’organisent.

L’agriculture c’est y jouable dans le Mené ? 20′. 1971

Témoignage d’agriculteurs sur les types d’exploitations agricoles qu’on trouve dans le Mené. Problématiques liées au renouvellement des agriculteurs, à la réattribution des terres. Questions sur l’orientation de l’agriculture, sur la gestion du plan d’occupation des sols. Film restauré en 2025 grâce au soutien de la Sauvegarde du Patrimoine Culturel du Mené.

Safrana ou le droit à la parole de Sidney Sokhona. 100′. 1978

Quatre travailleurs africains immigrés décident de quitter Paris pour suivre des stages d’agriculture dans la campagne française : ils apprennent ainsi les techniques agricoles auprès de paysans qui ont résisté à la mécanisation. Ces apprentis agriculteurs aspirent à rapporter ces connaissances dans leur pays d’origine. Ce projet collectif est devenu une réalité après que l’un des acteurs du film, Bouba Touré, a fondé une communauté appelée Somankidi Coura sur le fleuve Sénégal en 1976. Elle existe encore aujourd’hui, prouvant ainsi que l’industrie et l’exploitation ne sont pas les seuls moyens d’atteindre la stabilité.

 

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