Le centre de secours de Montfort a rouvert ses portes au public, samedi 21 juin, pour la première fois depuis dix ans. Démonstrations, reptiles et immersion au cœur du métier ont attiré petits et grands.
Samedi 21 juin, les sapeurs-pompiers du centre de Montfort ont ouvert leurs portes. Cet événement n’avait pas eu lieu depuis une dizaine d’années « ça demande une certaine logistique, beaucoup d’énergie et une mobilisation importante des volontaires » explique le lieutenant Mickaël Chotard, chef de centre.
Les visiteurs avec « un nombre impressionnant d’enfants le matin » indique le chef de garde tout surpris, ont pu assister à des manœuvres : incendie, (comment dans une maison enfumée, ils font une trouée dans le toit pour évacuer la fumée), secours routier avec extraction d’une victime enfermée dans sa voiture, du sauvetage et de la mise en sécurité. Les curieux ont pu essayer des tenues, apprendre à utiliser des extincteurs ou des lances, s’initier aux gestes qui sauvent ou encore visiter les locaux. « Mes enfants adorent les camions de pompiers » raconte une maman.
Des reptiles en vedette
Autre attraction de la journée, la présence de l’équipe animalière avec une présentation de Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC). Les audacieux ont pu toucher une très belle femelle boa de Duméril (de son nom scientifique « Acrantophis dumerili », espèce protégée) d’environ 4 kg avec Julien Lorit, référent depuis 3 ans du SDIS 35. Après avoir travaillé 10 ans dans un zoo, ce cariste de métier, forme les sapeur-pompiers à la reconnaissance des espèces (il a formé tous les sapeurs-pompiers de l’équipe animalière en 2024), si elles sont dangereuses ou pas et travaille aussi avec la préfecture. Lui-même propriétaire de 13 wallabys. « Ils sont ma tondeuse » sourit-il. « C’est atypique mais c’est une passion ».
Il a présenté des reptiles. « Cela représente environ 350 interventions sur le département » indique le sergent-chef Yann Traineau, référent départemental pour la formation (initiale et continue). « Il y a plus d’interventions au printemps avec les sorties d’hibernation. Avec cette grande question, qu’est-ce qu’on fait des animaux après ? C’est compliqué. Notre souci, c’est le bien-être de l’être vivant en général ».
Enfin, le centre a présenté également des engins encore en service, mais aussi des engins d’exposition prêtés par le SDIS 35 et l’Union départementale.
Des portes ouvertes, donc pour « présenter le centre, dédramatiser le métier et rendre l’activité accessible » précise le lieutenant-colonel Philippe Bouin « tout le monde peut être sapeur-pompier. Entre la population et le centre, il y a un écran, alors que vous aussi vous pouvez le devenir. Si on veut garder un nombre de centres de volontaires suffisant, pour intervenir rapidement, notamment pour le secours à la personne ou les incendies, il faut des volontaires ».
La suite est à retrouver dans l’Hebdo de la semaine.