Montauban-de-Bretagne : Une course pour le don du sang
Robert Guyot aux côtés de son vélo et de la mascotte du don du sang.

À chaque étape, Robert Guyot compte bien sensibiliser le grand public à l’importance des dons. « Je ne peux plus donner mon sang, alors je donne de mon temps », sourit-il. Ce mercredi 18 juin, le cycliste de 81 ans a atteint la cinquième étape de son périple de plus de 2 500 km : Montauban-de-Bretagne. Les bénévoles de l’amicale des donneurs du sang de la commune lui ont réservé un accueil chaleureux. Serge Jalu, le maire, était présent aux côtés des représentants des associations de Saint-Méen-le-Grand et Montfort-sur-Meu et d’Amandine Baro Desvages, responsable du prélèvement à l’ESF en Ille-et-Vilaine.

Un message pour la vie

Robert ne pédale pas pour battre des records, mais pour porter un message : celui « de la vie ». À travers ses nombreux engagements associatifs, et notamment ce Tour de France solidaire, il milite pour le don du sang, de plasma, de moelle osseuse et aussi d’organes. « Un simple geste peut sauver plusieurs personnes. Il ne faut pas attendre d’avoir des proches malades pour s’y mettre », insiste-t-il.

Déjà plus de 645 km dans les jambes

Son périple a démarré à Lurcy-Lévis (Allier) le 13 juin. Chaque ville-étape est choisie parmi celles qui disposent d’une amicale du don du sang et qui ont répondu favorablement à son passage. Montauban-de-Bretagne était déjà sur sa route il y a dix ans. Cette année, il y est revenu, fidèle au poste, après avoir enchaîné Luçon et Ancenis.

« L’étape Luçon – Ancenis était difficile. Ça laisse des traces », raconte Robert. Le cycliste a tout de même réussi à rouler entre Ancenis et Montauban. Il a parcouru environ 140 km pratiquement seul. Sa motivation reste d’aplomb pour la suite : « Demain, ce sera plus tranquille : Montauban – Cancale, c’est à peine 89 km », plaisante-t-il.

 

La suite est à retrouver dans l’Hebdo de la semaine.