Monfort-sur-Meu : Quatre lignes inaugurées de covoiturage

À Montfort, l’auto-stop devient collectif. Quatre lignes de covoiturage spontané ont été inaugurées samedi 21 juin pour faciliter les déplacements entre communes rurales. Un projet porté par Montfort Communauté, soutenu par l’État et les collectivités.

Samedi 21 juin, en présence de Françoise Gatel, ministre déléguée à la ruralité, de Pierre Larrey, sous-préfet, de la sénatrice Anne-Sophie Patru, de la députée et conseillère régionale Claudia Rouaux, de la 1ère vice-présidente du département Anne-Françoise Courteille, du chef d’escadron Grégory Pons et des élus du territoire, Christophe Martins, président de Montfort Communauté, a inauguré quatre lignes de covoiturage spontané (sans réservation). « Un nouveau dispositif pour aller du monde rural vers le monde urbain » comme le présente le président.

Dans le cadre de la prise de compétence des mobilités par Montfort Communauté et du Plan de Mobilité Simplifié (PMS), l’intercommunalité a défini sept orientations, dont l’auto-stop spontané, la vélo route ou encore l’augmentation des cadencements et des amplitudes horaires des transports en commun. « Le covoiturage est une réponse aux enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux » insiste Christophe Martins. Pour un coût de 200 000 € sur 3 ans et subventionnées à hauteur de 70 % par l’État, la Région, le Département et la MSA, onze bornes ont été installées sur Montfort Communauté, fonctionnant à l’énergie solaire, avec des places d’arrêt dédiées.

Ce projet d’auto-stop est un choix prioritaire par rapport aux navettes, qui ont déjà été testées, mais ont échoué. « Les gens sont en demande d’un service à la carte » indique le président. « L‘auto stop conjugue deux valeurs, la générosité et la solidarité. D’autres réflexions sont à venir. »

Un chemin à prendre

Les lignes desserviront des trajets intracommunautaires. Il s’agit d’une offre de transports alternatifs à l’autosolisme, proposée par la société ECOV. Sont concernées les communes de Bédée, Iffendic, Montfort, Pleumeleuc, Saint-Gonlay et Talensac.

La société ECOV est en charge de mettre en place les lignes et leurs équipements, de suivre les usages et leurs évolutions et d’assurer la maintenance technique des points d’arrêt. Une nouvelle ligne sera créée en lien avec Brocéliande Communauté. Elle répondra « à une logique de ramification entre EPCI » explique Anne-Françoise Courteille. « Le département intervient dans le cadre du pacte des mobilités locales ».

« Les gens ont peur du changement. Mais, c’est un chemin à prendre » insiste Claudia Rouaux pour la Région, qui intervient à hauteur de 5 %. Quant à Françoise Gatel, en charge de la ruralité qui représente 22 millions de Français, 88 % des communes de la France et 31 % de l’industrie, « il faut inventer des modes de mobilités collectives ».

 

La suite est à retrouver dans l’Hebdo de la semaine.