À Merdrignac, une collecte de sang s’est tenue mercredi 18 juin, quatre jours après la Journée mondiale des donneurs. Un geste essentiel, porté par des bénévoles engagés.

Si la Journée mondiale du donneur de sang avait lieu le samedi 14 juin, certaines collectes ont été programmées un peu plus tard. C’est le cas à Merdrignac, où une session de don s’est tenue mercredi 18 juin, au Val de Landrouet.

Plusieurs bénévoles de l’amicale des donneurs de sang du Pays du Mené étaient présents pour accueillir les volontaires. Parmi eux, Nadine Chevalier, la vice-présidente de l’association. Elle ne peut pas donner son sang, mais s’implique autrement, en donnant de son temps. « Nous avons 82 inscriptions pour les 130 places, c’est un bon nombre, affirme-t-elle. Beaucoup viennent aussi sans s’inscrire. Nous espérons en voir plus. »

Pourquoi donner son sang ?

Cet acte citoyen et solidaire permet de sauver de nombreuses vies. Un seul don peut aider jusqu’à trois patients. Une poche de sang n’est jamais transfusée en entière à une seule personne. Elle est séparée en trois composants : globules rouges, plasma et plaquettes.

Les globules rouges sont principalement utilisés pour les pour les personnes anémiques, atteintes de maladies du sang ou victimes d’hémorragies (opération, accident, accouchement). Le plasma, quant-à-lui, est utile pour les grands brûlés, les hémophiles ou les personnes immunodéprimées. Enfin, les plaquettes : elles sont indispensables pour les patients atteints de leucémie, de lymphome ou sous chimiothérapie.

Le don du sang peut se réaliser lors de collecte mobile. Pour le reste, il faut se rapprocher d’un établissement EFS (Etablissement Français du Sang), à Rennes ou à Saint-Brieuc.

La suite est à retrouver dans l’Hebdo de la semaine.