Plumieux : Les maires débattent du Zéro Artificialisation Nette
Les maires de l'association des maires.

La France est un pays ultra-centralisé où toutes les lois doivent s’appliquer partout et pour tout le monde sans tenir compte des spécificités des territoires. En gros, si une loi contraignante sur la prévention des avalanches en Haute-Montagne est votée demain à l’assemblée, étrangement, elle s’appliquera également à Plumieux.

C’est pourquoi, l’application de la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN) pose quelques dilemmes aux maires ruraux. Pensée avant tout pour les villes et leur éternelle expansion dévorante de terres agricoles, cette loi ZAN constitue dans certaines régions un potentiel frein au développement économique, à la construction de logements, et même au dynamisme agricole local. Mais la ZAN porte également une idée pleine de bon sens : rénover le bâti existant et ancien plutôt que d’étaler d’inévitables lotissements autour de bourgs en déshérence.

Plumieux au centre de la réflexion bretonne

Jeudi 12 juin, les associations des maires ruraux de trois des cinq départements bretons étaient réunis à la mairie de Plumieux autour du maire Sébastien Quinio, pour un débat autour de l’objectif du Zéro Artificialisation Nette. Présents ce jour-là : Arnaud Carré, président de l’association des maires ruraux des Côtes d’Armor, Joël Marivain, président de l’association du Morbihan, et Nadine Kersaudy, présidente du Finistère, entourés d’autres élus.

Au cours de la journée, ces derniers ont échangé, débattu et élaboré de multiples propositions pour élaborer, dans le cadre du dispositif ZAN, un nouveau modèle économique afin de mieux protéger l’environnement et d’améliorer la vie des Bretons.

Horizon 2050

La synthèse de ces travaux a été détaillée en 10 axes à travers 27 sujets abordés. Celle-ci sera transmise prochainement au Conseil Régional de Bretagne chargé de gérer très partiellement l’application locale de la loi, en l’espèce la distribution des droits d’artificialiser.
La loi Zéro Artificialisation Nette entend diviser par deux la bétonisation des espaces naturels et agricoles d’ici 2030 avant de la stopper totalement d’ici 2050.

 

La suite est à retrouver dans l’Hebdo de la semaine.