Talensac : Bruno Duteil, maire : « Je souhaite me représenter pour terminer les projets »
Le maire de Talensac se représente.

Après en avoir informé son équipe, Bruno Duteil a indiqué qu’il souhaitait être candidat à sa propre succession.

Élu depuis 2008 en tant qu’adjoint à l’éducation jeunesse, en 2020, à la demande du maire Armand Bohuon, il devient son premier adjoint. « Nous travaillions en étroite collaboration et en toute confiance avec Armand » dit-il la voix émue. Et quand celui-ci décède prématurément le 17 juin 2021, Bruno Duteil, prend, naturellement, mais avec beaucoup d’émotions, le relais et assure l’héritage. « Heureusement, j’étais bien entouré, car cette période a été très difficile. Audrey (Directrice Générale des Services), Pascal (Responsable des services techniques), le bureau et le conseil municipal étaient là. » Conformément à la loi, une nouvelle élection a été organisée dans les 3 mois. Un début de mandat imprévu et au pied levé.

Quel bilan ?

« Ça n’a pas été simple avec le Covid, mais j’ai essayé de maintenir l’héritage. Je pense toujours à lui quand une décision s’impose » sourit-il tristement. « On a bien avancé sur le sujet des mobilités, notamment avec la V6 et les chemins de randonnées. On a travaillé pour la jeunesse et mené des actions en faveur des seniors. Aujourd’hui, nous avons un terrain de foot synthétique et je suis très fier d’avoir accueilli le festival XL’Air. Ce serait un grand plaisir de le recevoir à nouveau ».

Pourquoi repartir ?

La réponse n’attend pas : « Le contact humain. J’apprécie particulièrement les rencontres avec les aînés, le CCAS. La transmission de la mémoire, c’est important notamment avec les anciens combattants et mon souhait serait que chaque élu devienne citoyen de la paix ». Pas de « monsieur le maire » avec lui, il aime qu’on l’appelle Bruno. Une simplicité qui le rend accessible et qu’il apprécie. Et puis, terminer les projets commencés lui tient à cœur : l’îlot central, « enfin !! » mais aussi le logement social du 2 rue de Bréal, terminer l’aménagement du cimetière, étendre le schéma de la protection incendie « et j’aimerais que la commune ait un logement d’urgence. Quand la gendarmerie vous appelle à 2 h du matin pour un placement immédiat, c’est désolant de répondre qu’on ne peut pas ». Et pour conclure « ne pas poursuivre les actions engagées serait trop frustrant » sourit-il.

 

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La suite est à retrouver dans l’Hebdo de la semaine.