Le 6 mars dernier, la nouvelle est tombée, l’école maternelle publique « Le Petit Prince » devra fermer une classe.
En 2024, ils étaient 101 élèves dont 13 en filière bilingue. À la rentrée prochaine, ils devraient être 91. Avec cette fermeture, les effectifs devraient grimper, avec
soit une classe de 30 élèves de petite et moyenne section et deux de 24 grande section selon la règle, soit 3 classes de 26 enfants. Deux scénarios qui n’enchantent pas les parents d’élèves. « Ils ne prennent pas en compte les effectifs de la classe bilingue. Et comment ça se passe si des enfants arrivent en
cours d’année… ? », s’insurge Nathalie Lardeux, représentante des parents d’élèves. « On demande aux enseignants de faire de l’inclusion, mais inclusion et
nombre, ça ne va pas ensemble », martèle Elie Courtois, représentante de parents d’élèves. Pour Marion, maman d’un enfant avec des troubles du spectre autistique « avec 22 élèves en TPS (toute petite section), son institutrice, formée aux troubles du neuro-développement, a pu mettre en place des aménagements après des troubles d’agressivité en début d’année et depuis ça roule. Mais à 30, le suivi personnalisé n’est plus possible. On leur demande d’observer et de déceler les troubles éventuels, mais pour ça il faut de petits effectifs. Les pédopsychiatres le disent, plus la prise en charge est précoce, plus l’enfant peut aller loin ».