Broons : À 50 ans l’Amicale cyclo est toujours très vaillante

Le samedi 5 juillet, l’amicale cyclo broonaise fêtera ses 50 ans. Cela fait en réalité un peu plus d’un demi-siècle que les cyclistes de Broons sont rassemblés, mais l’amicale en elle-même a bien été créée en 1975. Une épopée qui sera retracée à la Planchette. Retour sur cinquante années de pratique cycliste.

Un peu avant 1975, un groupe de jeunes amateurs de vélo s’était déjà mis en route sous l’égide de l’amicale laïque. « À l’époque, Michel Maillard nous avait proposé de faire ça. Il y avait d’autres sports mais pas de vélo à l’amicale », se souvient Gilbert Badouard. Mais le fait que le vélo soit organisé par l’amicale laïque gênait visiblement certains amateurs et « à un moment donné, il avait même été question de créer un deuxième club. On a décidé que c’était mieux que tout le monde soit dans le même donc l’amicale cyclo a été créée », poursuit Gilbert qui en sera le premier président à partir de 1975 et jusqu’à 1994. Suivront : Roland Bedel, Clément Crespel, Pierre Berger, à nouveau Clément Crespel durant une année puis Yannick Cranet et Daniel Caniou qui assure actuellement la présidence.

Où sont les femmes ?

Lors de son lancement, l’amicale comptait 37 licenciés. À ce moment-là, la pratique féminine du vélo n’était pas du tout répandue. Quelques années plus tard, les
femmes se sont parfois mises en selle mais à Broons, l’amicale n’a jamais réussi à féminiser ses troupes et ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. « On a
quelques licenciées mais c’est surtout parce qu’on prend des licences familiales pour que nos conjointes puissent participer à certaines manifestations et sorties », explique Daniel Caniou. Colette, son épouse est la seule féminine qui pratique régulièrement le vélo et participe aux sorties. Alors, si certaines femmes se sentent pousser des ailes (ou des pédales), qu’elles n’hésitent pas à frapper à la porte de l’amicale, elles seront les bienvenues.

Fini le PMU, vive le vélo !

Dans les années 75, les licenciés de l’amicale étaient des jeunes. Pour la plupart, ils avaient un peu plus de 20 ans. Certains de ceux qui ont été les fers de lance de cette époque héroïque sont toujours là, tel Gilbert Badouard, qui après ses presque vingt années de présidence continue à pédaler « mais on s’est adapté à l’âge : on roule électrique désormais », précise celui qui voilà de nombreuses années était allé à vélo jusqu’à Neufahrn en Bavière avec son épouse et le couple Laguitton…

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