Les élèves de 3e B du collège de Broons ont plongé dans l’histoire de la Grande Guerre à travers un projet épistolaire incarnant des poilus. Un travail de mémoire enrichi par la venue de l’autrice Martine Durand. Leur travail sera a découvrir en juin.
La classe de 3e B suivie par Virginie Omnès, professeure d’histoire, a travaillé sur un projet de l’année intitulé « Mot et maux de la Grande Guerre : pensées du front ». « Les élèves ont été mobilisés sur le devoir de mémoire. Ils ont incarné un poilu. Ils ont écrit plusieurs lettres au fil de l’année sur la guerre de 1914 à 1918. Le poilu en question deviendra ensuite une gueule cassée. Les échanges de courriers se passent entre le front représenté par les collégiens de Broons et l’arrière dont le rôle est joué par des élèves d’un collège parisien », explique Virginie Omnès.
L’épilogue de ce projet sera une représentation devant les familles des élèves concernés. Il aura lieu le vendredi 13 juin avec lectures de lettres, de textes littéraires authentiques, des chants et une exposition sur le travail en arts plastique à propos des gueules cassées.
Une rencontre avec une autrice
Dans le cadre de ce travail, Martine Durand est venue présenter le diaporama qu’elle a réalisé à partir de son livre intitulé « Un parfum de violette au milieu des barbelés ». Cet ouvrage est la retranscription du carnet de route de Félix Duchalais, un jeune soldat de la Grande guerre parti au front dès le début des combats. Ce carnet de route compte 87 cartes postales dont la plupart contiennent une correspondance au dos. « J’ai évalué à environ 1500 le nombre de courriers envoyés par Félix durant le temps de sa présence au front. On estime que quatre milliards de courriers ont dû être envoyés pendant cette guerre. Certains étaient censurés par le gouvernement pour ne pas atteindre le moral des Français et éviter de donner des informations sur les troupes », a expliqué Martine Durand aux collégiens.
Cette présentation a été ouverte au élèves de 3e C pour leur permettre de profiter des informations riches de cette animation.
La suite est à retrouver dans l’Hebdo de la semaine.