Gomené : Une randonnée commentée
Une vingtaine de marcheurs ont suivi les guides Yveline Simard et Jean-Pascal Guillouët sur un parcours d’un peu plus de 7 km

Il fallait se lever tôt dimanche matin 13 avril pour s’engager sur les sentiers de Gomené et profiter des commentaires des membres de l’association « SPCM» sur le riche patrimoine de la commune.

Avec une météo très favorable, une vingtaine de marcheurs ont suivi les guides Yveline Simard et Jean-Pascal Guillouët sur un parcours d’un peu plus de 7 km, un parcours présenté en détail dans le Cahier du Pays du Mené N°3.

Au programme, l’exploitation du sous-sol et du granit. La richesse du bâti de la commune, les mégalithes, les très nombreuses croix et calvaires, des croix très anciennes, de forme monolithique ou sur socle, avec fûts sculptées.  Sur l’itinéraire et au passage devant le manoir des Aulnais, très bien restauré, il est évoqué son passé d’école d’agriculture au 19e siècle.

Une église ouverte pour l’événement

Dans l’église ouverte spécialement pour cet événement, chacun peut mesurer lors de sa visite, que la couleur brune de l’ensemble du mobilier de l’église assombrit l’édifice de l’intérieur. Ce même mobilier surprend par son homogénéité de style, avec ses trois retables, ses stalles, sa chaire à prêcher, ses bancs numérotés, la cloison du baptistère et même le confessionnal. Il est rare désormais de retrouver un tel ensemble.

Dans cette même église Notre Dame de Gomené, un tryptique rend hommage aux prêtres insermentés de la paroisse, victimes de la Révolution Française et rappelle les épisodes de la chouannerie, très active dans cette commune limitrophe au Morbihan.

Les guides ne manquent pas de rappeler à tous, le drame du 15 juin 1944 qui a endeuillé durablement Goméné,  avec la pendaison mise en scène par les allemands de deux jeunes garçons résidant dans la commune.

L’éveil de la nature en ce début de printemps a gâté les participants avec la découverte dans un chemin proche du manoir, d’une plante mystérieuse, la « lathrée clandestine », une plante fleurie, étonnante, sans feuilles, de couleur violette, une plante parasite se nourrissant de la sève circulant dans les racines des arbres.

 

La suite dans l’Hebdo de la semaine.