Iffendic : Récupération de pneus usagés – La FDSEA s’engage
« C'est un succès pour ces deux journées de collecte grâce aux bénévoles, aux Établissements Demeuré et à la collaboration des agriculteurs qui n'ont amené que des produits propres et recyclables » insiste Philippe Bougeard

Près de 400 tonnes de pneus usagés ont été collectées fin mars et début avril en Brocéliande. Une opération écoresponsable portée par la FDSEA et la chambre d’agriculture.

Lundi 31 mars et 7 avril, la FDSEA et la chambre d’agriculture ont organisé une collecte de vieux pneus de camions, voitures et tracteurs qui servaient auparavant à couvrir les tas d’ensilage. Ils sont remplacés aujourd’hui par des boudins de sable et des filets. 200 tonnes de pneus par lundi ont été récupérées « c’est la 5e opération sur le département après Antrain, Mernel, Combourg et Janzé, ce qui fait un total de 1 800 tonnes de récoltées » indique Bruno Gauthier, responsable FDSEA 35.

« La dernière action remonte à 3 ans, c’était à Pleumeleuc et nous avions récupéré 400 tonnes » précise Philippe Bougeard, responsable cantonal FDSEA « il y a une volonté agricole. Nous défendons une agriculture qui a été, est et sera, par des actions constructives, en faveur de l’environnement, du recyclage et de la préservation du paysage ». La superficie et la présence d’un pont à bascule ont permis à l’entreprise Demeuré d’accueillir le dépôt des pneus usagés. Mais plus qu’un lieu d’accueil, ça a été aussi un partenariat avec mise à disposition de deux salariés et prêt de matériel.

Valorisés

Les agriculteurs viennent de tout le pays de Brocéliande, du Rheu et de Mordelles et déposent leur chargement en fonction de la taille des pneus, sur le site. Ils seront ensuite emmenés par la société Trigone qui valorise les caoutchoucs et pneus usagés. Broyés et transformés en granulés, ils finiront en sous couches sur les bords d’autoroutes ou sur les terrains stabilisés. « Le prix du transport et du broyage revient à 300 € par tonne, l’agriculteur n’en paye que 75, le reste est financé par Aliapur, un éco-organisme des pneus, qui a un budget national alimenté par l’écotaxe. Mais le maximum qu’on peut collecter est de 5 000 tonnes par an, conditionnées par l’exutoire (le réemploi) qui doit suivre » explique Bruno Gauthier.

 

L’article est disponible dans l’Hebdo de la semaine.