L’association Familles rurales cherche de nouveaux bénévoles. Elle propose des cours de français pour un public allophone mais les professeurs manquent.
« Je viens ici pour apprendre à écrire et aussi pour avoir des conversations pour que mon français s’améliore », témoigne Balal, arrivée à Saint-Méen en 2023, avec sa famille, « mon fils et ma fille parlent déjà bien français », dit-elle avec fierté. Une autre apprenante confie « j’ai commencé la formation du français en février. Je suis contente de venir ici pour converser et surtout pour écrire et lire. J’aimerais apprendre à bien lire pour mon fils de 5 ans, quand il me demande de lui lire une histoire », raconte Ghrizlane, en France depuis 6 ans.
Relancer les cours après la pandémie
« Nous avons un certain nombre d’ étrangers arrivés dans la commune et ils ont besoin d’apprendre le français pour notamment échanger avec les enseignants », explique Catherine Génévriez, vice-présidente de l’association Familles Rurales. « Il y a eu un premier groupe, c’était avant le Covid. Une bénévole qui connaissait une méthode d’apprentissage du français langue étrangère s’occupait de ces cours, puis elle est partie. La pandémie a arrêté ces cours, les relations sociales se sont restreintes. A présent, nous avons décidé de les relancer mais nous manquons de bénévoles », souligne la vice-présidente.
Des cours gratuits et ouverts à tous
« Les personnes qui souhaitent prendre les cours de français peuvent venir dans notre local les lundis après-midi, les cours sont gratuits et pour tous les niveaux », note Léonie Nantier, animatrice coordinatrice à l’association Familles rurales, et à la fois en apprentissage. Pour le moment quatre bénévoles assurent ces cours. Ils sont épaulés par Bulles de français, une structure d’apprentissage de français langue étrangère. « Nous avons eu une journée de formation avec cette structure pour bien saisir comment procéder », dit Catherine Génévriez. Pour le moment six participants voire participantes. Tous les lundis de 14h à 15h30, sauf les vacances scolaires au local de Familles Rurales.
L’article est à retrouver dans l’Hebdo de la semaine.