Saint-Méen-le-Grand : Au musée Louison Bobet, plongez dans l’histoire d’une icône locale
Photo 1 : Le musée est géré par l’association Les amis de Louison Bobet et ses bénévoles, dont Guy Legallais fait partie.

Des maillots, des carnets de notes, des images d’époques, des témoignages audio d’après course… Le musée Louison Bobet est le paradis pour les fans passionnés de cyclisme. Les maillots distinctifs remportés par le coureur attirent l’œil. Champion de France amateur et professionnel, vainqueur du Tour de France à trois reprises, champion du monde en 1954… Il possède une armoire de trophées et de maillots gigantesque. Derrière une vitrine, un buste pour la création de sa statue au musée Grévin est entreposé, de même qu’un pavé. À quoi correspond-il ? « Louison Bobet a remporté Paris-Roubaix en 1956. On lui a offert un pavé, comme le veut la tradition depuis 1977, à titre posthume », développe Guy Legallais, membre des Amis de Louison Bobet.

Un grimpeur hors pair

Des objets et des photos pour comprendre sa légende, mais aussi des extraits sonores et des images télévisées pour mettre une voix sur le sportif. Guy Legallais, confie : « C’était un homme public. Il avait compris l’intérêt des médias. Son visage était présent sur plusieurs marques et il avait d’importantes retombées financières grâce à la publicité. » Un téléphone est mis à disposition des visiteurs et permet d’écouter des extraits audio d’après course, après son titre de champion du monde à Solingen (Allemagne) en 1954 et sa victoire sur Paris-Roubaix en 1956. Un écran projette un documentaire réalisé par Jean-Paul Ollivier, parrain du musée et ancien commentateur du Tour de France. Il revient sur la carrière du sportif, et est divisé en six extraits : le commencement, l’ascension, les premières victoires, le début d’un champion, le champion inéluctable et la reconversion.

Un jeune champion de tennis de table

Louison Bobet, c’est plus qu’un cycliste. Le musée revient également sur des pans plus méconnus de sa vie et son après-carrière. Aussi improbable que cela puisse paraître, il fait construire un centre de thalassothérapie et un aérodrome à Quiberon dans le Morbihan, pour songer à sa reconversion après son accident de voiture qui l’éloigne définitivement du cyclisme professionnel. Pour en arriver là, il a vécu une vie à mille à l’heure. Au travers d’une frise chronologique et d’images d’époques, le lieu permet de connaître les moindres détails de sa vie et de sa famille. Champion de tennis de table d’Ille-et-Vilaine adolescent, tournée de 20 km pour aider son père boulanger à distribuer le pain à seulement 14 ans, et même acteur de la Résistance… Louison Bobet, c’est une vie pleine de rebondissements.

Article complet à lire dans notre édition n°3654 du samedi 27 juillet. 

Pratique : Le musée Louis Bobet est ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 17 h jusqu’au 31 août. Entrée : 5 € adulte et 2 € pour les 10-17 ans. Renseignements auprès de Jean-Louis Valain au 06.75.06.35.34.