Merdrignac: Le Souvenir français met la libération en lumière
Le 3 août 1944 à Merdrignac fut à la fois jour de liesse…et jour de deuil.

Dans le prolongement de la commémoration du 80ème anniversaire de la libération de Merdrignac, le Souvenir Français propose une exposition du 24 au 28 septembre, intitulée « Enfin libres- 3 août 44 ». L’association a également invité Gilles Bourrien et Jimmy Tual, des historiens passionnants et passionnés. 

Du 24 au 28 septembre, la salle de la Madeleine accueille une exposition très documentée et illustrée sur le thème de la libération de Merdrignac, sous l’égide de l’association du Souvenir Français. La salle est ouverte de 9h à 12h et de 14h à 17h30. Des bénévoles accueillent les visiteurs.

Par ailleurs, au cinéma Le Studio, Gilles Bourrien professeur d’histoire à Dinan et passionné d’histoire locale de longue date est venu évoquer ce mardi 24 septembre le parcours d’un jeune homme entré dans la résistance, alors qu’il était adolescent , il a agi contre l’occupant tout au long de la guerre. Son exemple a permis d’approcher et de comprendre les mécanismes familiaux, amicaux, patriotiques et psychologiques qui ont motivé l’engagement d’une partie de la jeunesse Française. L’assistance était composée essentiellement de collégiens de 3e.

A son tour, ce samedi 28 septembre à 15h toujours au cinéma de Merdrignac, Jimmy Tual, président des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD) évoquera le destin tragique d’Eugène Moulin de Saint Vran, arrêté le 29 juin 1944 par la police nazie. Il était soupçonné d’avoir hébergé des membres de l’armée secrète de Moncontour et l’aviateur Robert Ossendorf dont l’avion s’était écrasé dans un champ à Laurenan. Après que sa ferme ait été brulée, il est brutalement emmené à la maison d’arrêt de St Brieuc, puis transféré vers Rennes. Plus aucune trace de lui n’est ensuite trouvée au grand dam de ses proches, qui toute leur vie auront cherché à en savoir plus. Coup de théâtre, en octobre 2015, grâce à des recherches minutieuses, Jimmy Tual qui était alors enseignant au collège Per Jakez Hélias, explore avec succès une nouvelle piste qui confirme au final qu’Eugène Moulin a bien été exécuté par la police nazie à Plélo le 9 juillet 1944. L’entrée est ouverte à toutes et à tous. Gratuit.